Corrosion atmosphérique et durabilité des structures
Un clin d’œil new-yorkais à notre quotidien : la Corrosion atmosphérique.
🎆 Independence Day
Le 4 juillet, les Américains célèbrent un événement fondamental et constitutif de leur histoire : la signature de leur Déclaration d’indépendance. Et si cette date évoque feux d’artifice pour certains, pour moi, elle prend une dimension un peu plus… nostalgique et technique.
En effet, lors d’un récent séjour à New York, j’ai visité le musée de la Statue de la Liberté, sur Liberty Island. Et ce qui devait être une simple visite touristique a vite pris une autre dimension. Car en observant la statue, puis en parcourant son musée, j’ai réalisé à quel point cette icône était liée à un phénomène que l’on côtoie, au quotidien, chez REVETEM : la corrosion atmosphérique.


Saviez-vous que la Statue de la Liberté n’était pas verte à l’origine ?
Moi, je l’ignorais complètement avant ce voyage.
Et pourtant, à son inauguration en 1886, elle était cuivrée, couleur penny.
Un orange/brun métallique brillant bien éloigné du vert-de-gris qu’on lui connaît aujourd’hui.
Ce changement de teinte n’est pas dû à un choix artistique ni à une rénovation.
Ce n’est qu’au fil des décennies qu’elle a pris cette teinte verte si emblématique aujourd’hui.
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Pourquoi ?
À cause d’un phénomène que nous connaissons bien dans l’industrie : la corrosion atmosphérique.
Une réaction chimique naturelle : l’oxydation du cuivre au contact de l’air marin, de l’humidité, de la pluie, du sel.
Bref, de la vie en extérieur.
Et voilà comment, en une trentaine d’années, la statue est passée d’un éclat métallique flamboyant à ce vert si emblématique.
Une patine verte issue d’une réaction connue
La Statue de la Liberté est composée de plaques de cuivre rivetées sur une structure interne métallique.
Exposée aux embruns salins, à l’humidité et à la pollution de l’air, elle a subi une réaction d’oxydation naturelle, formant ce qu’on appelle un vert-de-gris.
Il s’agit d’un phénomène typique de corrosion atmosphérique. Il survient lorsque des matériaux métalliques sont exposés sur le long terme à des environnements riches en oxygène, en humidité, et en particules salines.
Dans le cas de la statue, cette corrosion a fini par former une couche protectrice stable. Celle-ci contribue, aujourd’hui, paradoxalement à sa conservation. Mais ce cas est rare.
Dans la plupart des situations industrielles, la corrosion ne protège pas — elle fragilise, attaque, détruit. Elle se propage, dégrade les structures, diminue les performances, et engendre des coûts élevés en réparation et maintenance.
Protéger les matériaux, préserver les équipements
Chez REVETEM, nous sommes justement spécialisés dans la lutte contre cette corrosion insidieuse. Grâce à nos revêtements techniques haute performance, nous protégeons les surfaces exposées aux environnements les plus extrêmes : humidité, salinité, produits chimiques, fortes contraintes mécaniques…
Nos solutions permettent de prolonger la durée de vie des équipements, d’éviter les défaillances prématurées et de sécuriser les installations industrielles. Une réponse concrète à un phénomène universel mais largement sous-estimé.

Un symbole… et un rappel professionnel
Ce que je retiens de cette visite, c’est à quel point un simple monument peut rappeler des enjeux très concrets.
La Statue de la Liberté, à travers sa couleur et son histoire, nous parle aussi de science des matériaux, de vieillissement des métaux, et de protection.
Alors en ce 4 juillet, entre célébration historique et réflexion technique, je ne peux que poser cette question :
Et si vous protégiez vos équipements avant qu’ils ne virent… au vert ?